Ces journées de septembre ont été pleines de violence depuis qu’il a été annoncé que l’Etat ne pourra pas subventionner le carburant.

Dans diverses localités, des propriétés de l’État et de l’Église ont été pillées pour voler et détruire.

A Ounaminthe, à la frontière nord avec la République Dominicaine, se trouvent les Bureaux de Solidarité Frontalière-Migrés Jésuites.

Malheureusement, dans l’après-midi du 16, les portes ont été violemment défoncées et ceux qui sont entrés ont cassé et volé tout le matériel et l’histoire de près de 23 ans de travail au service des rapatriés qui rentrent au pays par cette frontière.

En plus de déplorer la perte, son directeur, le P. Pierre Edward Luc, S.J. Il a affirmé dans un communiqué que la SJM, malgré tout, défendra les droits de toutes ces personnes avec le même zèle.